Cliquez ici >>> 🩧 permis de construire purgĂ© de tout recours

Demanderl’annulation d’un permis de construire est une procĂ©dure dite de fond. AprĂšs la phase gracieuse, c’est donc le Tribunal Administratif saisi au fond qui doit en dĂ©battre, avec un dĂ©lai gĂ©nĂ©ralement assez long. Pour obtenir la suspension de permis de construire, il faut en parallĂšle saisir non pas le Juge du fond mais le Lerecours des tiers (gracieux et contentieux) Le retrait administratif. Le trouble anormal de voisinage (perte de vue et perte d’ensoleillement) Si vous prenez en compte ces 3 Danssa dĂ©cision du 6 mai 2015, le Conseil d’État prĂ©cise que les dispositions de l’article L. 424-5 du Code de l’urbanisme qui limitent Ă  trois mois, suivant la date de cette dĂ©cision, le dĂ©lai dans lequel une autorisation de construire peut ĂȘtre retirĂ©e, spontanĂ©ment ou Ă  la demande d’un tiers, ne font ni obstacle Ă  ce que le prĂ©fet forme un recours gracieux jusqu’à l Poursuivantsa politique de dĂ©veloppement, FUTUREN a obtenu deux nouveaux permis de construire, purgĂ©s de tout recours, pour installer 8 Ă©oliennes en France. Le projet de Mazurier, situĂ© sur Site De Rencontre Et Chat 100 Gratuit. Sommaire de l’article 1 Le dĂ©lai de recours Ă  lencontre des autorisations d’urbanisme 2 Les diffĂ©rentes formes de recours 3 Les consĂ©quences dune annulation ou d’un retrait administratif de lautorisation d’urbanisme 4 DerniĂšre prĂ©cision pour la route 5 Pour conclure Le dĂ©lai de recours Ă  lencontre des autorisations d’urbanisme Toutes les autorisations d’urbanisme permis de construire, d’amĂ©nager ou dĂ©claration prĂ©alable de travaux sont des dĂ©cisions administratives susceptibles de faire l’objet d’un recours en annulation. Le principe est simple si un recours aboutit, l’autorisation obtenue est annulĂ©e. Quelle que soit l’autorisation d’urbanisme, le dĂ©lai de recours est de 3 mois. Il comprend – un dĂ©lai de recours des tiers de 2 mois Ă  compter du 1er jour d’affichage de l’autorisation d’urbanisme sur le terrain. Pour en savoir plus sur les formalitĂ©s d’affichage, n’hĂ©sitez pas Ă  consulter nos pages qui leur sont consacrĂ©es. – un dĂ©lai de retrait administratif de 3 mois Ă  compter de la date figurant sur l’arrĂȘtĂ© de dĂ©livrance du permis ou de non-opposition Ă  dĂ©claration prĂ©alable. En cas d’obtention tacite de l’autorisation d’urbanisme autrement dit d’absence de rĂ©ponse, le dĂ©lai de retrait administratif commence Ă  courir Ă  partir de la date d’expiration du dĂ©lai d’instruction. Ce n’est qu’une fois ce dĂ©lai de 3 mois expirĂ© Ă  condition bien sĂ»r qu’aucun recours n’ai Ă©tĂ© formĂ©e qu’on considĂšre qu’un permis ou qu’une dĂ©claration prĂ©alable de travaux est dĂ©finitif » ou purgĂ© de tous recours et retraits administratifs ». Remarque Avant l’expiration du dĂ©lai de recours, on va parler simplement de permis obtenu » et non de permis purgĂ© » ou dĂ©finitif ». Les diffĂ©rentes formes de recours L’appellation gĂ©nĂ©rale de recours » englobe en rĂ©alitĂ© deux types d’actions susceptibles d’aboutir Ă  une annulation de l’autorisation d’urbanisme le recours des tiers et le retrait administratif. Le dĂ©lai de recours des tiers commence Ă  courir Ă  partir du 1er jour d’affichage du panneau de permis de construire sur le terrain. Il est de 2 mois. Le recours des tiers N’importe quel tiers justifiant d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir peut former un recours. Ce peut bien sĂ»r ĂȘtre un voisin proche mais pas que. Ce peut aussi ĂȘtre une association locale dont l’objet est la prĂ©servation de l’environnement, par exemple, ou un voisin a priori plus Ă©loignĂ© propriĂ©taire ou locataire pour peu qu’il justifie que le projet de construction porte atteinte Ă  la jouissances ou l’utilisation de son bien. En l’absence de liste » des tiers susceptibles de former un recours dans la Loi, c’est au juge du tribunal administratif qu’il revient de s’assurer de l’intĂ©rĂȘt Ă  agir d’un tiers. En pratique, le tiers qui estime qu’une autorisation d’urbanisme est illĂ©gale car dĂ©livrĂ©e en mĂ©connaissance de certaines rĂšgles d’urbanisme, a la possibilitĂ© de former deux types de recours le recours gracieux et le recours contentieux. Le recours gracieux contre un permis de construire ou toute autre autorisation d’urbanisme GĂ©nĂ©ralement, on considĂšre le recours gracieux comme l’étape n°1 d’une action visant Ă  obtenir l’annulation d’une autorisation d’urbanisme car il s’agit du recours le plus simple Ă  mettre en Ɠuvre. ConcrĂštement, le tiers n’a qu’à envoyer un courrier en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception Ă  la personne qui a dĂ©livrĂ©e l’arrĂȘtĂ© en cause, lui demandant de l’annuler et en prĂ©cisant pourquoi. Suite Ă  cela, le Maire dispose d’un dĂ©lai de 2 mois pour rĂ©pondre ou ne pas rĂ©pondre, ce qui Ă©quivaut Ă  rejeter la demande. S’il rĂ©pond, deux options soit le Maire entend les arguments du tiers, se rend compte qu’il a commis un erreur en prenant l’arrĂȘtĂ© et annule l’autorisation d’urbanisme. Dans ce cas, le permis est annulĂ© et les travaux qui auraient d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s deviennent illĂ©gaux. Soit le Maire rejette la demande d’annulation et en informe le tiers. LĂ  oĂč les choses se corsent un peu, c’est sur la question des dĂ©lais. En effet, le fait qu’un tiers forme un recours gracieux a pour consĂ©quence de rallonger le dĂ©lai de recours contentieux. Pourquoi ? Parce qu’une fois reçue la rĂ©ponse de la mairie et Ă  condition d’en avoir informĂ© le titulaire de l’autorisation d’urbanisme, le tiers dispose d’un nouveau dĂ©lai de 2 mois, pour entamer cette fois une seconde action le recours contentieux contre le permis ou la dĂ©claration prĂ©alable. Le recours contentieux Le recours gracieux est facultatif. Rien n’empĂȘche le tiers de former directement un recours contentieux en annulation devant le tribunal administratif. ConsĂ©quences Soit le recours contentieux n’est pas prĂ©cĂ©dĂ© d’un recours gracieux et il intervient dans les 2 mois de l’affichage du permis sur le terrain, Soit il fait suite Ă  un recours gracieux et dans ce cas, il doit ĂȘtre formĂ© auprĂšs du tribunal dans les 2 mois du rejet du recours gracieux. Oui, oui, vous avez bien lu s’il y a recours gracieux, le dĂ©lai de recours contentieux peut aller jusqu’à 6 mois aprĂšs le premier jour d’affichage du panneau sur le terrain 2 mois de dĂ©lai, 2 mois de rĂ©ponse de la mairie et encore 2 mois pour saisir le tribunal administratif. Et encore, on ne parle ici que du dĂ©lai de recours. S’agissant du dĂ©lai pour obtenir un jugement rejet de la demande d’annulation ou annulation de l’arrĂȘtĂ© de permis ou de non-opposition Ă  la dĂ©claration prĂ©alable, c’est encore bien plus long entre 8 et 24 mois, suivant le tribunal. Le retrait administratif Comme tout acte administratif pris, un arrĂȘtĂ© de permis de construire, d’amĂ©nager ou de non-opposition Ă  dĂ©claration prĂ©alable, est transmis en prĂ©fecture pour contrĂŽle. Les services du prĂ©fet vont alors examiner la lĂ©galitĂ© de l’arrĂȘtĂ© aussi bien sur le fond c’est-Ă -dire le respect des rĂšgles d’urbanisme que sur la forme autrement dit la procĂ©dure. Ce contrĂŽle de lĂ©galitĂ© s’effectue dans les 3 mois de la date de l’arrĂȘtĂ© et, en cas d’illĂ©galitĂ© avĂ©rĂ©e, il se solde par une demande de retrait faite par le prĂ©fet au maire. Traduction concrĂšte le maire prend un nouvel arrĂȘtĂ© par lequel il retire l’autorisation d’urbanisme qu’il avait pourtant lui-mĂȘme dĂ©livrĂ©e. Si les cas de retrait administratif sont beaucoup moins courants que les recours de tiers en annulation, il n’en demeure pas moins qu’ils existent. On note qu’ils sont particuliĂšrement frĂ©quents dans les situations suivantes Quand le projet est soumis Ă  la Loi Montagne ou la Loi Littoral, Quand la commune oĂč se situe le projet ne dispose pas d’un document local d’urbanisme et que seul s’applique le RNU pour en savoir plus sur le RNU, consultez la page suivante Quand l’autorisation d’urbanisme est obtenue de maniĂšre tacite, Quand l’autorisation d’urbanisme a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e en dĂ©pit d’un avis nĂ©gatif de l’Architecte des BĂątiments de France. Les consĂ©quences dune annulation ou d’un retrait administratif de lautorisation d’urbanisme Un permis ou une dĂ©claration prĂ©alable obtenus autorisent la rĂ©alisation de travaux. Logiquement, s’ils sont annulĂ©s ou retirĂ©s, la rĂ©alisation des travaux prĂ©vus n’est plus autorisĂ©e, Ă  moins de dĂ©poser et d’obtenir une nouvelle autorisation d’urbanisme qui soit cette fois devenue dĂ©finitive. Alors que risque-t-on vraiment Ă  dĂ©marrer des travaux de construction ou d’amĂ©nagement avant l’expiration du dĂ©lai de recours et de retrait administratif ? Et quelles sont les consĂ©quences d’une annulation ou d’un retrait de permis ? 1. Attirer l’attention sur son projet de construction Cela peut sembler idiot et pourtant le voisinage prĂȘte souvent plus attention Ă  des vas-et-viens d’engins de chantier qu’à la prĂ©sence d’un panneau d’affichage sur un terrain. L’histoire du maĂźtre d’ouvrage qui a attaquĂ© le terrassement de son terrain avant l’expiration du dĂ©lai de recours et qui, tout Ă©tonnĂ©, a vu dĂ©barquer ses voisins pour l’inonder de questions avant d’apprendre que l’un d’eux formait un recours gracieux parce qu’il Ă©tait gĂȘnĂ© » de la proximitĂ© de sa future construction avec sa parcelle, n’est pas une lĂ©gende urbaine. Si le recours est sans fondement et qu’il est rapidement rejetĂ©, la consĂ©quence n’en sera que l’interruption temporaire des travaux, le temps de s’assurer que les choses ne vont pas aller plus loin. Dans le cas contraire, les quelques jours gagnĂ©s sur le planning des travaux seront vite perdus. 2. Devoir demander une nouvelle autorisation d’urbanisme Nous le savons, les maĂźtres d’ouvrage qui cherchent Ă  entamer leurs travaux avant l’expiration du dĂ©lai de recours sont toujours motivĂ©s par la perspective de gagner du temps sur leur construction. NĂ©anmoins, il faut garder en tĂȘte qu’en cas de recours aboutissant Ă  une annulation du permis ou de la dĂ©claration prĂ©alable, il sera nĂ©cessaire de dĂ©poser une nouvelle demande de permis de construire avec les dĂ©lais d’instruction et de purge qui vont avec. Si des travaux ont Ă©tĂ© entamĂ©s, il sera nĂ©cessaire de les faire coĂŻncider » avec le dossier de demande d’autorisation d’urbanisme
 Ă  condition bien sĂ»r qu’entre temps la rĂ©glementation n’ait pas changĂ© et que l’arrĂȘtĂ© autorisant les travaux soit bien dĂ©livrĂ© par le maire. S’il s’agit de la solution la plus frĂ©quemment mise en Ɠuvre pour rĂ©gulariser des travaux suite Ă  l’annulation d’un permis, son succĂšs n’est jamais garanti car faute d’obtenir une nouvelle autorisation d’urbanisme dĂ©finitive, l’ultime sanction c’est la dĂ©molition et/ou le paiement de dommages et intĂ©rĂȘts. 3. Devoir dĂ©truire les ouvrages et remettre le terrain en l’état Lorsqu’un permis ou une autorisation d’urbanisme est annulĂ© ou retirĂ© par l’administration alors que les travaux de construction et/ou d’amĂ©nagement du terrain ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s, la sanction prononcĂ©e par le juge peut aller jusqu’à la destruction partielle ou totale des constructions devenues illĂ©gales, avec versement de dommages et intĂ©rĂȘts au requĂ©rant. Dans les faits, vu l’engorgement des tribunaux et le fait qu’un recours n’a pas d’effet suspensif autrement dit que tant qu’une autorisation d’urbanisme n’est pas annulĂ©e, elle est valide mĂȘme si un recours a Ă©tĂ© formĂ© Ă  son encontre, les juges ne prononcent que rarement la dĂ©molition totale d’un bĂątiment. La loi dite Macron » du 6 aoĂ»t 2015 est par ailleurs venue encadrer un peu plus les cas dans lesquels la dĂ©molition d’une construction illĂ©gale peut ĂȘtre prononcer. DĂ©sormais, seules les constructions situĂ©es dans l’une des 14 zones protĂ©gĂ©es listĂ©es dans le Code de l’Urbanisme pourront faire l’objet d’une dĂ©molition. 4. Payer des dommages et intĂ©rĂȘts au requĂ©rant, en rĂ©paration du dommage subi Si la dĂ©molition de l’ouvrage rĂ©alisĂ© sur la base d’un permis annulĂ© n’est plus systĂ©matique, le maĂźtre d’ouvrage d’un bĂątiment non autorisĂ© par un permis ou une dĂ©claration de travaux peut voir sa responsabilitĂ© recherchĂ©e par le tiers Ă  l’origine du recours. Il peut donc ĂȘtre condamnĂ© par un juge Ă  lui verser des dommages et intĂ©rĂȘts en rĂ©paration du prĂ©judice causĂ© par sa construction illĂ©gale. Attention, dans certains cas, les montants peuvent ĂȘtre importants voire trĂšs trĂšs importants notamment si la construction litigieuse a pour consĂ©quence la perte de valeur du bien appartenant au tiers. De quoi dissuader, nous l’espĂ©rons, les plus impatients Ă  ne pas attendre la fin des dĂ©lais de recours et de retrait administratif pour dĂ©marrer leurs travaux. DerniĂšre prĂ©cision pour la route Cette recommandation gĂ©nĂ©rale de toujours attendre la fin du dĂ©lai de recours des tiers avant d’entamer les travaux autorisĂ©s par un permis de construire ou une dĂ©claration prĂ©alable vaut aussi pour les maĂźtres d’ouvrage propriĂ©taires d’un terrain situĂ© en lotissement. Car ce n’est pas parce que le projet de lotissement fait l’objet d’une autorisation d’urbanisme purgĂ©e de tous recours que les permis accordĂ©s sur les lots qui le composent ne peuvent pas ĂȘtre attaquĂ©s. Pour conclure Un projet de construction s’inscrit dans le temps long et est porteur d’enjeux financiers importants. Compte tenu des consĂ©quences d’une annulation d’autorisation d’urbanisme vues ci-avant, et quel que soit votre degrĂ© d’impatience de voir les premiers coups de pelle donnĂ©s, ne badinez pas avec les dĂ©lais de recours, au risque de voir votre projet virer au cauchemar. Voyez plutĂŽt ce temps mort » comme une opportunitĂ© d’optimiser vos agencements intĂ©rieurs, de peaufiner votre planning prĂ©visionnel ou votre budget de travaux rĂ©servĂ©s, si vous en avez, ou d’approfondir le volet paysager de votre projet. Et puisque la purge des dĂ©lais recours est aussi importante, veillez bien Ă  leur mention dans le compromis ou la promesse de vente portant sur le terrain assiette de votre projet de construction. On en le rĂ©pĂštera jamais assez La condition suspensive d’obtention d’un permis de construire c’est bien, mais parler de permis purgĂ© de tous recours et retraits administratifs, c’est encore mieux » ! A bon entendeur ! NataliaCoach seniorCo-fondatrice de " un terrain PubliĂ© le 29 sept. 2017 Ă  1508Le gouvernement vient d’exposer sa stratĂ©gie pour le logement et veut faire la chasse aux recours abusifs. Les mesures actuelles sont en effet inefficaces. Sanctionner ne sert Ă  rien quand seul le temps compte. Il faut se donner les moyens de juger les recours contre les autorisations d’urbanisme ne sont naturellement pas abusifs certains permettent de rectifier des illĂ©galitĂ©s. Ils sont toujours aussi nombreux et les moyens pour les combattre sont manifestement inefficaces malgrĂ© les rĂ©formes et groupes de travail ces derniĂšres gelĂ©En voici une illustration un petit promoteur immobilier trouve un terrain en rĂ©gion parisienne, Ă  quelques mĂštres d’une gare RER, dans un secteur considĂ©rĂ© comme tendu». Il souhaite, aprĂšs dĂ©molition de la maison existante, y construire un immeuble collectif de dix signe une promesse de vente sous condition suspensive d’obtention d’un permis de construire purgĂ© de tout recours et obtient cette autorisation en aoĂ»t 2016. Il procĂšde trĂšs rapidement Ă  son aussi 10 mesures pour une nouvelle politique du logementMais en octobre 2016, quelques jours avant l’expiration du dĂ©lai de recours, il reçoit la copie de deux recours administratifs adressĂ©s au maire. Ces recours sont formĂ©s par des riverains, plus ou moins proches du projet arguments – souvent non Ă©tayĂ©s – sont infondĂ©s. La commune les rejette rapidement. De maniĂšre tout Ă  fait classique lorsqu’il s’agit de recours abusifs, les requĂ©rants attendent les derniers jours du dĂ©lai de recours pour saisir le Tribunal administratif, soit dĂ©but fĂ©vrier 2017. Six mois se sont dĂ©jĂ  Ă©coulĂ©s depuis l’obtention du permis de temps, si le promoteur a vendu la quasi-totalitĂ© des logements, le projet est totalement gelĂ© puisqu’il n’est pas propriĂ©taire et que la banque ne dĂ©bloquera pas les fonds en raison des recours. Il faut donc attendre la dĂ©cision du juge
 ou du tempsPourquoi transiger puisqu’il est confiant sur sa dĂ©fense ? Parce que transiger, comme le souligne Alexandra François-Cuxac, auteur de L'immobilier au coeur», c’est acheter du temps». Et cet exemple en est la parfaite illustration il a usĂ© de tous les moyens procĂ©duraux Ă  sa disposition afin que les requĂ©rants ne puissent plus prĂ©senter de nouveaux moyens en cours de procĂ©dure, une clĂŽture est sur le point d’ĂȘtre prononcĂ©e, mais en raison de la charge du tribunal, l’audience n’aura pas lieu avant le 1er semestre 2019 ! soit plus de trois ans aprĂšs l’obtention du permis de la dĂ©cision du juge c’est bien souvent faire une croix sur les projets. Si les grosses opĂ©rations immobiliĂšres peuvent parfois ĂȘtre gelĂ©es plusieurs annĂ©es, il n’en est pas de mĂȘme pour les plus petites. Dans cet exemple, le vendeur du terrain n’a pas souhaitĂ© attendre ; il a prĂ©fĂ©rĂ© se replier vers des acquĂ©reurs qui habiteront la maison existante, sans avoir Ă  dĂ©poser de permis de construire. Exit le programme immobilier !Lire aussi Construction de logements bientĂŽt une loi pour simplifier les procĂ©dures»Pourquoi ne transige-t-il pas ? Il est vrai que la plupart de ces recours abusifs sont guidĂ©s par l’objectif de monnayer le retrait du recours, au moyen parfois d’agissements pĂ©nalement rĂ©prĂ©hensibles. Si l’un des deux requĂ©rants a tentĂ© une approche en ce sens, l’autre en revanche, motivĂ© par des considĂ©rations politiques, instrumentalise ce la responsabilitĂ© de ces requĂ©rants ? C’est en thĂ©orie possible, notamment devant le juge administratif. Mais les conditions prĂ©vues sont trĂšs restrictives et les rares dĂ©cisions favorables aux constructeurs prononcent des condamnations ridicules au regard des sommes en jeu, condamnations qu’il faudra recouvrer aprĂšs de multiples dĂ©marches ou procĂ©dures, qui elles-mĂȘmes, engendrent des spĂ©cialCes recours bloquent au moins projets en France. Cet exemple dĂ©montre que les amĂ©nagements procĂ©duraux actuels et les sanctions prĂ©vues sont inefficaces. Seul le temps compte. Il faut faire de ce contentieux un contentieux spĂ©cial et mettre en place deux mesures principales 1. PrĂ©voir une phase prĂ©alable au cours de laquelle le juge peut rapidement Ă©liminer les recours irrecevables respect des dĂ©lais, des formalitĂ©s, vĂ©rification de l’intĂ©rĂȘt Ă  agir
 ;2. PrĂ©voir que le juge devra statuer dans un dĂ©lai de 5/6 mois maximum soit une dĂ©cision environ un an aprĂšs l’obtention du permis de construire.Certes, il faut pour cela recruter des magistrats, mais le combat ne se gagnera pas sans y mettre les moyens ! Ces dĂ©penses sont Ă  mettre en balance avec les pertes financiĂšres engendrĂ©es par ces recours, notamment fiscales et avec les indemnitĂ©s transactionnelles versĂ©es par les promoteurs qui sont inĂ©vitablement rĂ©percutĂ©es sur les Lapisardi et AgnĂšs Boudin sont avocats Ă  la Cour Permis de construire retirĂ©, obligĂ© d’acheter Dans le guide sur l’achat d’un terrain Ă  bĂątir, j’explique qu’il convient de poser en condition suspensive l’obtention d’un permis de construire purgĂ© de tout recours et retrait. Un permis de construire purgĂ© de tout recours implique que le dĂ©lai de recours des tiers de deux mois est expirĂ©. Un permis de construire purgĂ© de tout retrait implique que le dĂ©lai de trois mois accordĂ© Ă  l’administration pour retirer le permis est expirĂ©. Lorsque j’échange avec des “constructeurs de maisons”, je m’aperçois que cette notion de retrait du permis de construire passe Ă  la trappe loin derriĂšre la notion de dĂ©lai de recours des voisins. Et pourtant 
 En Droit, chaque mot Ă  son importance et des consĂ©quences ! Attendez que le dĂ©lai de retrait du permis de construire soit expirĂ© Signer la vente du terrain sans attendre que le dĂ©lai de retrait du permis de construire soit expirĂ© est aux risques et pĂ©rils de l’acquĂ©reur imprudent. Ainsi le dĂ©montre, la derniĂšre dĂ©cision de la Cour de Cassation en date du 24 novembre 2016. Dans ce cas rĂ©el, l’acheteur a d’abord obtenu un arrĂȘtĂ© de permis de construire. Puis, le Maire a retirĂ© ce permis comme l’y autorise la Loi dans le dĂ©lai de trois mois de sa dĂ©livrance. Pour quel motif ? Un risque d’inondations. L’acheteur poursuit le vendeur en nullitĂ© de la vente sur le fondement de l’erreur et en rĂ©solution pour vices cachĂ©s. L’acheteur imprudent obligĂ© d’acheter un terrain inondable et inconstructible Les juges ont rejetĂ© sa demande, lacheteur est obligĂ© d’acheter alors que le permis de construire a Ă©tĂ© retirĂ©. Rappelons le, le retrait veut dire que le permis de construire n’existe plus et n’a jamais existĂ©. Il a disparu rĂ©troactivement ! En effet, les juges estiment que l’erreur sur la chose vendue s’apprĂ©cie au moment de la formation de la vente. Or, au moment de la vente, il n’y a pas eu d’erreur. Oui, cela dĂ©fie toute logique mais parfois la logique juridique
 Par consĂ©quent, la Cour de cassation Ă©tant juridiction de derniĂšre instance, notre acheteur se retrouve propriĂ©taire d’un terrain inondable et sans permis de construire. Terrain qu’il a dĂ©finitivement achetĂ© au prix d’un terrain constructible. Je souligne ici que les juges ont relevĂ© que l’acte de vente contenait un Ă©tat des risques mentionnant que les parcelles Ă©taient en zone inondable et couvertes par un plan de prĂ©vention. Les juges sont peu indulgents avec les acquĂ©reurs mal informĂ©s
 Je relate un autre cas de jurisprudence qui s’approche de celui-ci dans l’article “Un terrain constructible classĂ© en zone inondable” Dans ce cas, les acquĂ©reurs d’un terrain ignoraient qu’un enquĂȘte publique Ă©tait en cours au moment de leur achat. Cette enquĂȘte publique visait Ă  modifier le plan de prĂ©vention des risques inondation et a tout simplement abouti Ă  classer la totalitĂ© du terrain achetĂ© en zone inondable et donc inconstructible. Les juges ont Ă©galement condamnĂ© les acquĂ©reurs mal informĂ©s Ă  conserver leur terrain inondable et inconstructible achetĂ© au prix du constructible, au motif qu’ils auraient du se renseigner par eux-mĂȘmes d’une enquĂȘte publique en cours
 Articles similaires AprĂšs le dĂ©pĂŽt de la demande de permis de construire et si l’instruction aboutit sur une dĂ©cision favorable, alors vous avez le feu vert pour la construction. Quand vous obtenez votre permis de construire, vous ne pouvez toutefois pas attendre indĂ©finiment avant de vous lancer dans les travaux. Un dĂ©lai existe pour commencer le chantier aprĂšs obtention du permis de construire. Voici les dĂ©tails de ce dĂ©lai Ă  connaĂźtre et les conditions que vous pouvez utiliser pour le prolonger. Quel est le dĂ©lai pour commencer les travaux aprĂšs obtention d’un permis de construire ? Une fois le permis de construire obtenu, le dĂ©lai Ă  respecter pour initier les travaux dĂ©bute. Ainsi, aprĂšs l’affichage obligatoire du permis de construire pour informer le voisinage puisse du projet et qu’il puisse manifester son dĂ©saccord Ă©ventuel, vous disposez d’un dĂ©lai de 36 mois pour dĂ©buter le chantier. Vous devez commencer les travaux dans les trois ans qui suivent l’obtention du permis de construire. A dĂ©faut, cette autorisation d’urbanisme ne sera plus valable. Cette durĂ©e de validitĂ© de trois ans Ă  compter de la dĂ©livrance concerne le permis de construire, d’amĂ©nager ou de dĂ©molir, mais n’impose pas l’achĂšvement des travaux. En clair, il faut dĂ©buter les travaux a minima dans les trois annĂ©es qui suivent la notification de dĂ©livrance du permis de construire. Vous devez initier votre chantier, mais rien ne vous oblige Ă  l’achever u, avec une livraison complĂšte du bĂąti concernĂ©. La procĂ©dure pour commencer les travaux aprĂšs obtention d’un permis de construire Comme nous venons de l’évoquer, c’est l’ouverture du chantier qui permet de respecter le dĂ©lai pour commencer les travaux aprĂšs obtention d’un permis de construire. Il ne s’agit en aucun cas de la livraison complĂšte. Pour ĂȘtre dans les rĂšgles, vous devez dĂ©poser une dĂ©claration d’ouverture de chantier DOC directement auprĂšs de la mairie de la commune concernĂ©e ou en utilisant un formulaire en ligne. Une fois ce document complĂ©tĂ© et fourni Ă  l’administration, l’ouverture du chantier est officielle. Des travaux concrets doivent tout de mĂȘme suivre cette phase administrative. Vous devez rĂ©ellement entreprendre la construction avec par exemple la maçonnerie des murs ou l’édification d’une structure. Prolonger le dĂ©lai de validitĂ© d’un permis de construire, c’est possible Si vous ne parvenez pas Ă  lancer les travaux dans le dĂ©lai imparti, vous pouvez demander Ă  prolonger la durĂ©e de validitĂ© du permis de construire. Cette prolongation est Ă©galement possible dans le cas d’une dĂ©claration prĂ©alable de travaux. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, il est possible de demander deux prolongations d’une durĂ©e d’une annĂ©e chacune. En les cumulant, cela signifie que vous pouvez obtenir un dĂ©lai aprĂšs obtention du permis de construire allant jusqu’à cinq ans pour commencer les travaux. Mais attention, cette durĂ©e maximale est en rĂ©alitĂ© trĂšs thĂ©orique. Pour pouvoir en bĂ©nĂ©ficier, il faut en effet que les rĂšgles d’urbanisme qui concernent la parcelle sur laquelle vous souhaitez effectuer les travaux n’aient pas changĂ©. Si certaines rĂšgles ont Ă©voluĂ© et ne permettent plus de construire en respectant l’implantation prĂ©vue dans le permis de construire initial, alors la prolongation ne sera pas possible. Cela peut notamment concerner la hauteur d’un Ă©difice ou encore son emplacement par rapport aux limites sĂ©paratives ou Ă  la voirie. Sachez que ce sont Ă©galement les servitudes administratives qui contraignent le projet ne doivent pas avoir Ă©voluĂ© en votre dĂ©faveur. La procĂ©dure Ă  suivre pour prolonger le dĂ©lai de validitĂ© d’un permis de construire est identique Ă  la procĂ©dure initiale. Vous devez dĂ©poser une demande en mairie. Celle-ci doit intervenir au moins deux mois avant le dĂ©lai d’expiration de validitĂ© du permis d’origine. Vous obtiendrez une rĂ©ponse favorable ou non. En cas d’absence de rĂ©ponse, cela veut dire que la validitĂ© de votre permis de construire bĂ©nĂ©ficie d’un renouvellement d’une annĂ©e. Quel est le dĂ©lai pour terminer les travaux aprĂšs obtention d’un permis de construire ? Si nous Ă©voquons ici le dĂ©lai pour lancer les travaux, qu’en est-il du dĂ©lai pour terminer les travaux aprĂšs l’obtention d’un permis de construire ? La loi ne prĂ©voit aucun dĂ©lai. Cela signifie-t-il pour autant que vous pouvez garder un chantier en cours pendant des annĂ©es durant ? Non ! Une fois passĂ© le dĂ©lai de trois ans aprĂšs obtention du permis de construire, les travaux sont rĂ©putĂ©s commencĂ©s. Ils ne doivent dĂšs lors pas faire l’objet d’une interruption pendant une durĂ©e supĂ©rieure Ă  une annĂ©e. Dans le cas contraire, cela invalidera alors le permis. L’invalidation du permis de construire dĂ©pend de la preuve de l’interruption et notamment sa durĂ©e supĂ©rieure Ă  un an. Cela peut notamment ĂȘtre le cas d’un voisin ou d’un riverain qui souhaite voir cesser la construction. Afin de justifier de votre bonne foi et pour ne pas voir votre permis de construire annulĂ©, nous vous recommandons de conserver toutes les factures relatives aux travaux. Ces derniĂšres mentionnent notamment les dates d’intervention sur les chantiers. Tout document qui justifierait d’une interruption d’une durĂ©e infĂ©rieure Ă  un an est Ă  garder prĂ©cieusement. Une fois les travaux achevĂ©s, vous devez adresser une dĂ©claration d’achĂšvement de ceux-ci Ă  votre mairie. Ce document est important, car vous y attestez que les travaux rĂ©alisĂ©s sont en conformitĂ© avec le permis de construire dĂ©livrĂ©. Cela peut faire l’objet d’un contrĂŽle sur place pour vĂ©rifier vos dires. Que faire en cas de permis de construire pĂ©rimĂ© ? Dans le cas de l’irrespect du dĂ©lai pour commencer les travaux aprĂšs obtention du permis de construire et de sa pĂ©remption , existe-t-il des solutions pour agir ? La seule solution consiste Ă  redĂ©poser une demande de permis de construire. Dans le cas oĂč les rĂšgles d’urbanisme n’auraient pas Ă©voluĂ©, vous devriez alors obtenir le feu vert comme cela Ă©tait le cas prĂ©cĂ©demment. En revanche, si les conditions de construction ont changĂ©, il faudra peut-ĂȘtre modifier le projet et revoir vos plans. Sachez que l’administration diffĂ©rencie les cas pour lesquels les travaux n’ont pas dĂ©butĂ© des cas pour lesquels les travaux ont Ă©tĂ© interrompus. Lorsque le permis de construire est pĂ©rimĂ©, car l’interruption a durĂ© plus d’un an, il est souvent trĂšs difficile d’obtenir Ă  nouveau une autorisation. Le permis de construire dans le cas d’une vente Ă  un promoteur immobilier La question de la dĂ©livrance d’un permis de construire et notamment de son dĂ©lai de validitĂ© pour lancer les travaux est centrale si vous rĂ©alisez une vente Ă  un promoteur immobilier. Effectivement, si vous choisissez de vendre un terrain ou un bien immobilier Ă  un promoteur en vue de la rĂ©alisation d’un projet de construction neuve, vous pouvez profiter de conditions d’achat avantageuses. En contrepartie de cette plus-value potentielle pour vous, la vente est soumise Ă  des conditions suspensives, et notamment celle d’obtenir un permis de construire purgĂ© de tout recours. Partant, le promoteur immobilier s’engage Ă  acheter votre bien uniquement s’il obtient un permis de construire pour son projet. En contrepartie du blocage du bien pendant la pĂ©riode de conception de l’offre architecturale, de montage du dossier et obtention du permis de construire, vous pouvez prĂ©tendre Ă  une indemnitĂ© d’immobilisation. Si vous souhaitez en savoir plus sur les conditions de rĂ©munĂ©ration dans le cas d’une vente Ă  un promoteur immobilier, solliciter nos experts. City&You s’engage Ă  vos cĂŽtĂ©s et vous accompagne dans les nĂ©gociations des conditions de vente qui vous sont proposĂ©es, tout en vous permettant d’obtenir un prix potentiel constructible avantageux, afin de valoriser le bien dont vous souhaitez vous sĂ©parer. [TRANSFERT DE PERMIS] Il est possible sous certaines conditions de transfĂ©rer un permis de construire. La dĂ©marche est encadrĂ©e et vous devez connaĂźtre ces rĂšgles pour que la mairie l'autorise. Qu'est-ce qu'un transfert de permis de construire ? Le permis de construire et le permis d'amĂ©nager sont tous deux rĂ©gis par le Code de l'urbanisme. Un projet de construction ne peut ĂȘtre engagĂ© qu'aprĂšs l'obtention d'une autorisation d'urbanisme. Au cours de la rĂ©alisation des travaux, il est possible que le dĂ©tenteur du permis souhaite transfĂ©rer son projet Ă  une tierce personne. La loi encadre cette dĂ©marche en autorisant le transfert de permis. Ce dispositif permet de dĂ©signer officiellement le repreneur du projet au regard de la loi. Le transfert de permis est trĂšs pratique car il est rapide Ă  mettre en place. A contrario, le fait de devoir initier une nouvelle demande pourrait ralentir considĂ©rablement l'avancĂ©e des travaux. Lors d'une demande de transfert, les motifs Ă  l'origine de la dĂ©marche n'ont pas besoin d'ĂȘtre stipulĂ©s. Le nouveau bĂ©nĂ©ficiaire devra cependant respecter les conditions d'application et les rĂšgles liĂ©es Ă  la nature du permis transmis. Pourquoi procĂ©der à un transfert de permis de construire ? Les raisons d'un transfert de permis de construire peuvent ĂȘtre multiples et ne font pas l'objet d'une obligation de justification au regard de la loi. Parmi les causes qui peuvent motiver Ă  un transfert de permis, il peut s'agir d'un changement de situation liĂ© Ă  un Ă©vĂ©nement personnel ou professionnel. Une mutation, une nouvelle opportunitĂ© ou une incapacitĂ© financiĂšre peut expliquer la nĂ©cessitĂ© de devoir transfĂ©rer son projet. Avec le dispositif de transfert, la loi privilĂ©gie le processus de transmission. Les administrations facilitent cette dĂ©marche avec des dĂ©lais d'instruction relativement courts, le plus gĂ©nĂ©ralement fixĂ©s Ă  deux mois. Les conditions pour transfĂ©rer un permis de construire ? Le transfert d'un permis est un acte rĂ©glementĂ©. À ce titre, il est indispensable de rĂ©unir les conditions nĂ©cessaires pour valider la demande administrative. Tout d'abord, le permis de construire ou d'amĂ©nager ne peut ĂȘtre transfĂ©rĂ© que s'il est en cours de validitĂ©. C'est-Ă -dire que la demande de transfert devra intervenir dans la pĂ©riode de validitĂ© du permis de construire. Le permis de construire est valable pour une durĂ©e de trois ans, avec une possibilitĂ© d'interruption Ă©gale ou infĂ©rieure Ă  un an. Pour que la demande de transfert soit recevable, le permis ne doit faire l'objet d'aucune juridiction en cours. En outre, le titulaire initial du permis et le bĂ©nĂ©ficiaire du transfert devront exprimer clairement leur accord pour l'opĂ©ration au sein du dossier. Un dĂ©faut d'accord pourra ĂȘtre sanctionnĂ© et mener Ă  un refus d'octroi de transfert. Enfin, le transfert ne pourra s'opĂ©rer qu'envers des personnes aptes Ă  dĂ©tenir un permis de construire. C'est-Ă -dire que le bĂ©nĂ©ficiaire du permis devra remplir les conditions de dĂ©tention du permis. Il revient Ă  la mairie d'examiner chaque dossier avant de rendre son verdict. Le formulaire Cerfa n° 13412, nĂ©cessaire dans le cadre d'une demande de transfert de permis de construire, est accessible en ligne. Le dossier doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© en 4 exemplaires. Le dĂ©pĂŽt du dossier s'effectue soit par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e depuis le 1er janvier 2022, soit par courrier recommandĂ© avec avis de rĂ©ception. Afin que la demande soit traitĂ©e, le requĂ©rant devra complĂ©ter l'intĂ©gralitĂ© des rubriques avec les renseignements nĂ©cessaires Ă  l'identification du projet et aux interlocuteurs concernĂ©s. Il s'agit de La dĂ©signation du permis de construire Ă  transfĂ©rer ; L'identitĂ© du requĂ©rant Ă  l'initiative de la demande de transfert ; Les coordonnĂ©es du requĂ©rant ; La nature du transfert totale ou partielle ; L'accord du bĂ©nĂ©ficiaire. Qui doit faire la demande de transfert de permis de construire ? Il revient au dĂ©tenteur initial du permis de construire de procĂ©der Ă  la demande de transfert. Il se chargera de remplir toutes les sections du formulaire en prĂ©cisant l'identitĂ© du nouveau bĂ©nĂ©ficiaire. Pour une demande de transfert Ă  destination d'une personne morale, le dossier ne pourra ĂȘtre acceptĂ© que si la demande initiale du permis de construire a Ă©tĂ© effectuĂ©e par un architecte. Dans tous les cas, une fois la validation reçue, le bĂ©nĂ©ficiaire ne dispose pas d'un dĂ©lai supplĂ©mentaire de validitĂ© de son permis. Il faut savoir que ce type de transferts entre tiers est autorisĂ© puisqu'un permis est rattachĂ© Ă  un terrain et non pas Ă  une personne physique ou morale. Pour enregistrer le transfert de permis, il est indispensable de se diriger vers la mairie qui a octroyĂ© le permis de construire initial. Une fois le dossier dĂ©posĂ©, tĂ©lĂ©chargeable en ligne ou Ă  rĂ©cupĂ©rer en version papier auprĂšs de la mairie, la mairie rend sa dĂ©cision dans un dĂ©lai de deux mois. Une fois l'arrĂȘtĂ© Ă©tabli, le bĂ©nĂ©ficiaire dispose des mĂȘmes droits et obligations que son titulaire initial. Il devra afficher le permis de construire sur son terrain et respecter les obligations initiales. Le transfert de permis engendre le transfert des taxes associĂ©es puisque ces derniĂšres sont liĂ©es Ă  l'obtention du permis de construire. Contrairement au permis de construire, une fois l'acte validĂ© par la mairie, le transfert de permis ne peut en principe faire l'objet d'une annulation. PlutĂŽt que de recourir Ă  l'annulation du transfert, il faudra procĂ©der Ă  un nouveau transfert du permis. En effet, si la volontĂ© est d'en modifier son bĂ©nĂ©ficiaire, il est possible de procĂ©der Ă  plusieurs transferts. En revanche, pour annuler le permis de construire, il faudra respecter les critĂšres liĂ©s Ă  cette demande et adresser le dossier par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. L'annulation de permis est considĂ©rĂ©e comme un retrait d'autorisation d'urbanisme. Transfert de permis de construire quel est le dĂ©lai d'instruction ? Une fois les conditions du transfert rĂ©unies et le dossier dĂ©posĂ© en mairie, le dĂ©lai d'instruction est fixĂ© Ă  deux mois pour un permis encadrant la construction d'une maison individuelle et Ă  trois mois pour tout autre type de construction. Sans rĂ©ponse passĂ© ce dĂ©lai, le requĂ©rant obtient une dĂ©cision de transfert tacite. C'est-Ă -dire que la demande sera considĂ©rĂ©e comme automatiquement acceptĂ©e. Autrement, l'octroi peut se faire par dĂ©cision expresse qui acte le changement de bĂ©nĂ©ficiaire. Le transfert se concrĂ©tise par la rectification du nom sur l'autorisation initiale du permis. Cette rectification prend la forme d'un arrĂȘtĂ©. Dans quels cas le transfert du permis de construire peut-il ĂȘtre refusé ? Le plus gĂ©nĂ©ralement, une demande de transfert dĂ»ment complĂ©tĂ©e reçoit un avis favorable de la part des administrations compĂ©tentes. Il est Ă  la charge du bĂ©nĂ©ficiaire de remplir correctement les rubriques obligatoires pour s'assurer que sa demande soit traitĂ©e. Cependant, il est possible qu'une demande de transfert soit refusĂ©e. Les causes de refus sont limitĂ©es car elles dĂ©pendent surtout de la capacitĂ© de ses Ă©metteurs et non pas de la nature du permis. Ainsi, il pourra principalement s'agir d'un dĂ©faut dans le respect des critĂšres d'attribution. Cela peut se traduire par un permis de construire arrivĂ© Ă  expiration, un dĂ©faut d'accord explicite entre les deux parties le dĂ©tenteur initial et le bĂ©nĂ©ficiaire, ou encore l'incapacitĂ© du bĂ©nĂ©ficiaire Ă  dĂ©tenir un permis de construire. En revanche, la mairie ne pourra pas refuser une demande de transfert de permis pour des motifs liĂ©s Ă  des modifications des rĂšgles d'urbanisme. DiffĂ©rences entre transfert de permis de construire et permis modificatif Le permis modificatif a pour objectif de permettre Ă  son dĂ©tenteur d'apporter des modifications mineures au projet de construction. Ce changement peut concerner la nature mĂȘme du chantier lorsqu'il s'agit d'un changement secondaire qui ne touche pas Ă  l'identitĂ© du dĂ©tenteur du permis. Il ne s'agit ici pas d'obtenir un permis supplĂ©mentaire, mais d'apporter une modification au permis de construire existant. Le permis modificatif ne peut ĂȘtre sollicitĂ© que pour des travaux d'aspect extĂ©rieur, comme un changement de façade, une rĂ©duction ou une augmentation de l'emprise au sol ou enfin pour des modifications Ă  destination d'une partie des locaux. A l'inverse, le transfert de permis ne modifie pas la nature des travaux mais concerne uniquement l'identitĂ© du dĂ©tenteur du permis.

permis de construire purgé de tout recours